L’assurance d’obsèques et celle de décès sont complètement facultatives. Ce sont des gages de sécurité, pour garantir le financement de toutes les étapes des obsèques le jour de votre décès. Elles ne sont pas obligatoires. Néanmoins, elles sont nécessaires pour apaiser la souffrance de vos proches.
Assurance obsèques et assurance décès : quel objectif ?
Le but de souscrire à une assurance décès est d’accumuler un argent jusqu’au jour de son décès, afin d’offrir une garantie financière à sa famille. Cette dernière peut récupérer cette assurance sous différentes façons. L’assurance prend diverses formes, comme une somme d’argent, une pension acquittée petit à petit ou un financement de tous les frais nécessaires lors du décès du souscripteur.
L’assurance obsèques correspond seulement au financement des coûts des funérailles. Elle ne couvre pas le risque de décès de son bénéficiaire ; tandis que l’assurance de décès englobe en partie ou en totalité le financement de toutes les étapes, y compris les obsèques.
Assurance décès provisoire ou à vie
L’assurance provisoire du décès consiste à souscrire une assurance avec une date limite. Il appartient au souscripteur de déterminer en amont l’âge correspondant à la fin du versement des cotisations. Il peut, par exemple, choisir son 60ème ou 70ème anniversaire. Il faut noter qu’il ne peut pas s’attendre à un retour sur investissement. Si le souscripteur ne se décède pas au terme de son contrat, il ne peut plus récupérer les sommes qu’il a déjà versées.
L’assurance décès à vie n’a pas une date limite, quand vient le jour du décès de souscripteur, ses proches peuvent bénéficier du montant qu’il a accumulé.
Assurance obsèques : une couverture assez limitée
En effet, l’assurance obsèques peut couvrir instantanément tous les frais requis, durant les funérailles. Elle est réservée exclusivement à son souscripteur. L’assurance de décès abrite, quant à elle, couvre tous les frais, lors du décès du souscripteur. Ainsi, sa famille n’a pas à s’occuper des dépenses, pendant la période de deuil. Souscrire à une assurance de décès est une meilleure idée, car elle peut résoudre tout problème financier auquel les proches du défunt peuvent affronter.
Compléments pratiques : options de couverture et coordination patrimoniale
Au-delà du simple versement destiné aux obsèques, il existe des modalités financières variées qui permettent d’adapter la protection à une situation patrimoniale précise. On peut opter pour une prime unique ou pour des cotisations régulières, choisir une prestation en capital ou une rente viagère, et privilégier un capital garanti avec indexation pour préserver le pouvoir d’achat face à l’inflation. Certaines formules couvrent aussi les frais annexes comme la thanatopraxie, la mise en bière ou le convoi funéraire, tandis que d’autres intègrent des options de remboursement anticipé en cas d’affection grave. Penser aux options de portabilité et aux exclusions médicales permet d’éviter des déconvenues au moment du sinistre.
La souscription doit être envisagée en lien avec la planification successorale et la gestion patrimoniale : modalités de transmission, traitement fiscal des capitaux versés, présence d’une clause particulière dans les contrats et incidence sur la succession sont des éléments qui exigent une vérification préalable. Il est recommandé d’indiquer explicitement les personnes concernées et d’archiver les justificatifs pour faciliter les démarches au décès. Pour approfondir les aspects fiscaux et comparer les solutions selon les besoins (protection du conjoint, couverture des héritiers, optimisation fiscale), consultez le site web Finance Le Mythe ! qui propose des ressources sur les options de prévoyance, la fiscalité applicable et les bonnes pratiques pour anticiper ces étapes sensibles.





